QU’EST-CE QUE L’ATTITUDE?
Ce mot porte dans sa signification une masse de conseils psychologiques, psychiques et spirituels.
L’attitude est une manière de se tenir physiquement pour inspirer des pensées et des désirs correspondant à l’attitude prise. L’attitude est une disposition de l’humeur et des réactions affectives.
QUE FAIT DONC L’ATTITUDE?
Lorsque vous redressez votre taille, vous levez la tête, le menton à l’horizontale, les yeux grand ouverts regardant en avant comme par-dessus les choses qui jonchent le sol, les bras un peu éloignés du tronc comme prêts à s’ouvrir pour saisir l’objet du désir.
Cette attitude optimiste déclenche un réflexe de confiance dans la pensée de l’homme. Le redressement de la taille donne du tonus aux muscles des membres, elle active la circulation sanguine et favorise l’échange biologique des cellules somatiques et nerveuses.
La tête haute, le regard portant au loin, provoquent des pensées de victoire ou de lutte à finir.
Cette attitude est toute une thérapie puisqu’elle incite l’organisme à la défense de son identité. L’organisme se prépare à rejeter loin de lui les corps étrangers qui se présentent sous forme de toxines, de bactéries, de microbes et de virus.
TYPES D’ATTITUDES
Il y a bien des variétés d’attitudes.
Il y a les attitudes :
corporelle ;
intellectuelle ;
spirituelle ;
Quelle différence y a-t-il entre ces trois attitudes?
L’ATTITUDE CORPORELLE
Pour que cette attitude corporelle soit réellement bénéfique et même thérapeutique, elle doit devenir une habitude.
COMMENT ACQUÉRIR CETTE HABITUDE?
Comment acquérez-vous l’habitude des choses quotidiennes qui vous sont imposées? Vous y pensez, n’est-ce pas, aussi souvent que l’occasion d’agir se présente. Il en est de même de l’attitude.
Vous vous apercevez que votre corps se penche et que vos pieds traînent en remplissant telle ou telle tâche. Vous vous dites : « Non, je dois prendre l’attitude de la joie de remplir ma tâche. » Vous vous redressez et vous martelez le sol de vos pieds qui se lèvent et s’abaissent à un rythme assez rapide. Vous avez commencé, dès la première fois, à inculquer une habitude à votre comportement.
Vous vous mettez à table. La nourriture vous semble insipide, mal préparée. Une moue de dédain se dessine au coin de vos lèvres. Vous y pensez, vous redressez le torse, vous remplacez votre moue dédaigneuse par un sourire ou tout au moins par un air serein et vous vous dites : « Allons, cette nourriture n’est pas aussi mauvaise que je le crois. » Tout de suite, votre attitude envers le repas sera changée. Voilà encore l’habitude de l’attitude qui s’ancre davantage dans votre comportement.
Vous êtes en compagnie de personnes qui ne vous intéressent pas, soit par la trop grande différence entre le développement intellectuel ou soit par un genre de vie souvent à l’opposé du vôtre. Vous n’avez rien à dire; vous prenez un air las, enfoncé nonchalamment dans un fauteuil. Vous écoutez parler : on vous interroge, vous ne vous donnez pas la peine d’éclairer ou d’éclaircir les idées que l’on vous soumet. Votre attitude est négative.
Redressez-vous, appuyez tout votre dos au dossier du fauteuil, cessez de fumer ou de tapoter nerveusement, ce qui agace certainement les gens qui vous reçoivent. Dites-vous : « Il faut que je m’intéresse à ce qu’ils disent. » Et vous verrez tout de suite une foule d’applications psychologiques qui se dégagent de ce que vous entendez. Des mots aimables surgiront même et vous feront engager de plain-pied dans la conversation.
Pour avoir une attitude parfaitement positive, vous ne devez pas être paresseux intellectuellement. Vous devez émettre vos idées avec calme et logique. Vous serez surpris de l’intérêt probable qu’on vous montrera. Vous avez eu alors une attitude de confiance et de bonne société. L’habitude est encore un peu plus ancrée dans votre comportement.
Vous êtes à votre travail, peut-être en arrière d’un bureau ou peut-être encore aux manettes d’une machine. La tâche vous paraît morne et sans attrait. Vos gestes sont lents, s’ils peuvent l’être sans inconvénient. Vous bâillez souvent, vous soupirez, vous avez soif et vous avez besoin de toutes sortes de choses. L’ennui vous guette. Il n’y a pas de dynamisme qui se dégage de vos gestes. Cette attitude est négative.
Recommençons l’analyse. Votre travail ne vous attire pas, pourquoi? Dites-vous bien qu’il vous permet au moins de gagner votre vie. Gagner sa vie et celle de ceux qui dépendent de vous est déjà une raison suffisante pour donner un certain attrait au labeur demandé. Dites-vous : « Puisque je suis obligé de gagner ma vie ici, mieux vaut prendre la besogne avec bonne humeur. »
Si vous êtes au bureau, tout de suite vos doigts sont plus fermes sur votre crayon ou votre plume. Vous tournez les feuilles avec plus de fermeté et plus d’attention. L’éveil d’un intérêt aux chiffres que vous alignez commence à plaire à votre intelligence et la journée, du coup, vous paraîtra moins longue. Pourquoi? Parce que vous avez pris l’attitude positive de l’amour du travail et de l’intérêt que tout être intelligent trouve dans une réalisation quelconque, que ce soit celle des chiffres ou celle des manettes d’une machine.
Votre attitude a donné un rayon de soleil à votre être et l’habitude s’est ancrée encore un peu plus dans votre comportement. On pourrait analyser ainsi presque tous les actes de la vie. Pour acquérir l’habitude de l’attitude positive, il faut avoir l’esprit en éveil. Aussitôt que l’on s’aperçoit que le tonus musculaire se relâche, il faut le redresser par des pensées optimistes, de joie et d’intérêt à ce que l’on fait.
Après un certain temps de cette attention, l’habitude s’est établie et votre être en est transformé. Vous vous apercevez que tout vous intéresse, que vous savez analyser et voir le beau et le bien à peu près dans n’importe quoi. Votre santé s’est améliorée, votre volonté s’est affermie, votre confiance en soi est devenue un levier puissant dans la réalisation de vos projets.

L’attitude physique est réellement physique. C’est un redressement de tout le système musculaire. C’est une démarche relevée et un port de tête visant au loin l’horizon.
L’ATTITUDE INTELLECTUELLE
L’attitude intellectuelle ne se présente pas toujours sous la forme de l’attitude physique. L’attitude intellectuelle se manifeste surtout par la manière de vivre, par la manière de parler, de juger, de croire à l’homme pour agir en homme avec conscience et liberté.
L’intelligence a des lois à respecter tout comme l’organisme physique et l’énergie de la matière.
Les lois de l’intelligence sont basées sur la constitution des cellules nerveuses du cerveau et des cellules somatiques innervées d’énergie vitale et dirigées par les cellules supérieures du cerveau.
Lorsque les lois de l’intelligence sont violées, on viole en même temps la constitution même de l’être.
Ces lois révèlent la vérité sur toute chose. Elles indiquent l’orientation que doit prendre la pensée et la volonté de l’homme.
Ces lois sont immuables. Elles peuvent être violées mais on ne peut les changer.
L’attitude du raisonnement est la mise en action des lois réagissant les unes sur les autres.
La comparaison place face à face des vérités d’ordres différents. Les lois donnent la mesure de l’écart qui peut exister entre une réalité et une autre.
Les lois qui dirigent les cellules nerveuses du cerveau sont le miroir des grandes lois de l’Univers. Les unes s’exercent dans le cosmos et les autres dans un cerveau humain.
L’intelligence est à l’image en miniature, bien entendu, de l’intelligence du Créateur.
Si l’intelligence de l’homme n’obéissait qu’aux lois qui régissent ses cellules, l’homme serait depuis longtemps un surhomme.
C’est la violation des lois de l’intelligence qui cause les grandes douleurs de l’humanité.
QU’EST-CE DONC ENCORE QU’UNE ATTITUDE INTELLECTUELLE POSITIVE?
C’est celle qui recherche le beau au lieu du laid dans une pièce musicale, un spectacle, la nature ou même les sujets traités dans les livres qu’il lit. On juge l’homme, paraît-il, à ce qu’il lit et à ce à quoi il passe ses loisirs!
L’attitude intellectuelle est dans tout cela, dans le regard, le sourire, surtout le sourire qui veut dire quelque chose, qui n’est pas une grimace de plus dans les expressions fausses des hommes.
L’attitude véritable de l’intelligence qui est issue de l’être est une conscience agissante parmi les autres consciences.
L’ATTITUDE SPIRITUELLE
L’attitude spirituelle révèle un état de conscience plus détaché encore des contingences matérielles. La conscience est un état de connaissance d’une réalité.
Je suis conscient que je vis parce que j’agis, je me meus, je parle et je sais que je suis une personne propre ou individuelle.
Je suis conscient que je vis dans un monde physique, parce que je constate le changement des saisons et le cycle de la végétation.
Je suis conscient qu’il y a des hommes semblables à moi parce que je les vois, je communique avec eux de toutes sortes de manières.
Je suis conscient que j’ai des sentiments affectifs avec les gens et les choses parce que mes yeux et mes oreilles ne sont pas toujours satisfaits de ce que je vois et de ce que j’entends.
Je sais que j’ai des sentiments affectifs plus sympathiques envers telle ou telle personne parce que je me sens attiré vers elle et que je me sens heureux en sa présence.
La conscience s’étend à tout ce que je suis certain de voir, d’entendre, de sentir et de toucher.
Je suis donc un homme conscient.
J’ai donc une intelligence puisqu’elle peut raisonner ma conscience qui est spirituelle.
La spiritualité de l’homme vient en premier lieu de l’âme qui est imprégnée dans tout son être. Cette imprégnation donne à ses neurones les tendances qui lui font reconnaître qu’il y a un être supérieur qui règle tout.
L’attitude spirituelle que donne une âme qui est bien équilibrée avec son corps. L’âme n’est pas libre de commander à son support d’une manière autoritaire. Elle ne peut qu’inspirer ce qu’elle désirerait voir réalisé par son support physique. La partie du plan de l’âme qui doit se réaliser dans la matière doit donc l’être par un support conscient et libre.
CONCLUSION
L’attitude la plus visible est celle du physique. C’est elle qui commence à redresser le torse, à relever la tête et à accélérer le pas.
L’attitude intellectuelle relève encore un peu plus la taille et elle se manifeste surtout dans la direction des loisirs et des à-côtés du pain quotidien à gagner constamment.
L’attitude spirituelle, elle, est intérieure. Cependant, elle allume une lumière dans les yeux, elle magnétise la parole et elle fait dégager de l’être une énergie qui influence ceux qui l’approchent.
L’attitude d’une personnalité développée dans tous les points est celle d’un homme véritable. Il est un modèle à suivre et un idéal à développer pour ceux qui le voient vivre. Lorsque les trois attitudes sont en harmonie, elles posent un manteau rayonnant sur les épaules de l’être qui les manifeste. Ce manteau, quoique invisible, dégage un magnétisme qui est perçu surtout par des personnes sensibles et dont l’évolution est assez avancée pour entrer immédiatement en harmonie avec elle.
Cependant, tout être humain, si disgracié soit-il dans sa forme physique, peut révéler une véritable personnalité s’il est :
optimiste ;
créateur ;
miséricordieux ;
juste ;
et vraiment « HUMAIN ».
Compilation des textes: Yves Rancourt
LECTURE COMPLÉMENTAIRE
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