Des énergies et des lois cosmiques que nous avons traitées au cours de la leçon précédente, nous amène à réagir sur notre propre réalité actuelle. Le corps humain avec tous ses constituants subissent diverses réalités qui le plongent dans un certain déséquilibre, un stress parfois néfaste pour sa propre santé physique et mentale. Voici les explication d’Adéla Tremblay Sergerie à ce sujet.
La leçon que nous aborderons est d’une importance capitale dans le monde agité et angoissant que nous vivons. La vitesse des communications et leur étendue sont telles que nous vivons les épreuves et les douleurs de toute l’humanité. Nos frêles épaules d’humains peuvent-elles supporter de tels spectacles sans se sentir pénétrées dans tout l’être.
La facilité de communication est excellente actuellement. L’homme des temps reculés ne subissait pas de frustration, d’angoisse. Il avait confiance en son travail; il ne l’analysait pas, et sa vie était restreinte mais ne souffrait pas de frustration moderne. Mais nous… L’homme primitif avait le rythme naturel, sans effort, parce qu’il n’était pas brisé par un rythme de vie artificiel. L’homme moderne a perdu ce sens du rythme naturel. L’homme moderne respire trop vite ou trop au ralenti. S’il travaille vite, il respire trop vite. Le système nerveux s’irrite et, de là, apparaissent des maladies nerveuses à profusion.
Vous vous demandez peut-être comment redonner à l’homme son équilibre nerveux, et la possession de sa conscience et de son âme?
C’est un travail d’attention, de volonté mais surtout, de désir d’évoluer dans un milieu équilibré et sain. Ce milieu n’est pas nécessairement le milieu physique; c’est surtout le milieu intérieur, c’est-à-dire, de l’homme dans toutes ses activités «âme-corps».
On abordera les diverses déficiences qui peuvent favoriser le déséquilibre du système nerveux entre autres. On touchera à certaines stratégies visant la détente en y incluant le rythme, bien entendu, qui est la base de la réussite au regard de la qualité de vie attendue par l’être que nous sommes.
La détente semble, à nos yeux, être un simple moyen de calmer quelque peu l’excitation de son système nerveux. Quand on dit détente, tout de suite on pense canapé; à la chaise longue; à l’exposition au soleil sur une plage ou sur une pelouse.
La véritable détente n’est pas là. Elle est au fond de soi. Elle est dans notre subconscient; dans notre système nerveux central; dans notre psychisme et dans l’âme.
Il y a cinq points à surveiller afin de corriger les déficiences, et en arriver à obtenir une véritable détente. La première idée qui doit s’implanter dans l’esprit est l’influence de la pensée sur le système nerveux; le deuxième point à connaître est l’attitude sur les réactions nerveuses; le troisième point est le geste; le quatrième point est la parole; le cinquième point à analyser est la communication.
Lorsqu’un homme pose un acte qui n’est pas en accord avec les rouages de son ordinateur, son cerveau, il dérange quelque peu l’engrenage qui permet un mouvement sans heurt et sans faille. Tout ce merveilleux arrangement est en place selon des lois précises.
Cette tension anormale est provoquée par des pensées, des paroles, des gestes qui sont en discordance avec l’élan naturel du mécanisme. L’ordinateur, dès lors, commence à grincer dans le mouvement de ses engrenages.
Plus on répète de pensées, de paroles et de gestes qui n’entrent pas dans les normes de la défense naturelle inscrite dans la cellule (l’équilibre et l’harmonie), plus la tension grandit. Cette tension a des effets physiques sur les filets nerveux physiques du système. Comme chaque cellule du corps humain est nourrie par des filets nerveux; chaque cellule ressent donc la pression physique des filets nerveux qui la traversent. La personne dira alors: «J’ai le système nerveux à fleur de peau.». Un son un peu discordant, une image, une atmosphère, enfin tout crispe l’être; il devient alors impatient, tracassier, irritable; jamais content de tout et de rien.
Mais comment arrêter le processus?
Démarches proposées
Une première démarche d’utiliser la thérapie quotidienne doit donc être composée de compréhension du système nerveux et de la raison. Si l’homme sait qu’il empoisonne son système nerveux et même ses cellules en laissant grandir, et réagir une émotion sans l’analyser, sans chercher le pourquoi, il étudiera immédiatement le pourquoi de son émotion. En faisant cela, il fait de la thérapie à mesure que se produit la tension.
La thérapie quotidienne peut se faire à tout instant du jour, c’est-à-dire, vivre au positif mais en analysant chaque cause de mécontentement qui peut naître pendant le jour. Si vous prenez conscience de vos réactions négatives, vous vous mettez aussitôt en état de détente car, dès que l’on a compris le pourquoi d’une réaction, le système nerveux se détend et le rythme circulatoire se rétablie normalement.
Si vous agissez ainsi, vous faîtes de la thérapie quotidienne. Vous corrigez à mesure ce qui est défectueux. Vous réparez le petit accroc du tissu avant qu’il ne devienne une large déchirure.
Apprendre à faire de la thérapie quotidienne, c’est apprendre à être heureux, à vivre comme un homme (masculin-féminin), comme un adulte qui se sait responsable non seulement de sa personne, mais de la personne des autres et qui peut s’étendre à toute son humanité.
Ce qui revient à dire que l’équilibre dans le développement neuronique est le grand moteur de la stabilité et de l’équilibre nerveux sous toutes ses formes.
Une seconde démarche consisterait à parler à nos cellules. Les cellules nerveuses sont une véritable merveille de la Création; elles sont intelligentes individuellement. Chacune, même si elles sont en groupe, a sa spécialité. La spécialité d’une cellule est composée d’éléments magnétiques qui répondent à une certaine longueur d’onde, à un angle, à un rythme déterminé.
Alors, on peut parler à cette cellule ou au groupe de cellules; elles vous répondront, et mettront leurs éléments en marche pour ne réagir que logiquement, mais à la condition qu’elles puissent manifester leur logique en la communiquant à d’autres groupes de cellules qui continueront l’œuvre de la logique jusqu’à la manifestation physique.
* Type d’exercices à réaliser sous la forme d’un codage avec un rythme naturel (vitesse de la voix au choix ) ou par un rythme déterminé avec l’aide du métronome. Voici des modèles à dire, à répéter; à visualiser, à intégrer.
* «Mon système nerveux est parfaitement équilibré.»
* «Mon système nerveux comprend toutes les situations de la vie.»
* «Mon intelligence est faite pour comprendre tous les problèmes et non un seul.»
* «Mes cellules nerveuses agissent en synergie créant l’harmonie et l’équilibre entre elles.»
* «L’âme que je suis dirige mon corps physique vers un amour inconditionnel à tous les niveaux: physique, intellectuel, psychique et spirituel.»
* « Je sais me détendre instantanément.»
Une troisième démarche pourrait consister en une détente afin de calmer une émotion même très vive.
Le système nerveux s’habitue à prendre le rythme que vous voulez lui donner en prononçant des mots. Habituer votre organisme à prendre un rythme par lui-même. Ce rythme peut se prendre aussi en même temps que les mains, par les pieds, comme quelqu’un qui veut danser, frapper sur un clavier de piano par exemple.
Démarche de détente
1) S’asseoir confortablement.
2) Laisser tomber les bras de chaque côté du corps.
3) Respirer longuement par le nez et expirer lentement par la bouche: six (6) fois.
4)Puis au rythme de «60», rythme du coeur, dites: «JE SUIS CALME.».
5) Répéter cette phrase durant trois (3) minutes puis repos d’une minute.
Pendant ce temps, le système nerveux se détend; le thalamus envoie l’émotion au lobe frontal et, lorsque la détente est faite, la réflexion revient, l’émotion est comprise et elle ne retombe pas en forme de frustration sur le subconscient.
À remarquer qu’un système nerveux calmé est plus disposé à réfléchir que lorsqu’il est agité.
L’objectivité est toujours le fruit d’une maîtrise de soi, et d’une prise de conscience de la justice et de la vérité.
De ces démarches proposées et simples, si vous les appliquées avec une pensée bien dirigée; bien orientée; bien contrôlée; vous vous rendrez compte que votre action par la parole, et le geste sera réfléchie et mieux agissante sur votre propre vécu. Elle vous amènera à lâcher prise sur les situations qui ne vous appartiennent pas, et davantage vous appropriez de ce qui vous concerne directement et seulement vous. Mieux se connaître dans ce qui me structure; me construit; me fait grandir en terme de valeurs, de principes de vie; de buts à viser en ce qui touche mon plein épanouissement. Voilà des intentions louables qui m’amènent à progresser vers l’accueil de soi-même et, par rayonnement, crée un environnement propice à la mise en place d’un bonheur assuré.
Adéla Tremblay Sergerie
Sélection des textes et italique: Aline Boulet, Serge Girard
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