L’HOMME NOUVEAU

Au commencement du cosmos, la base est très longue à se construire. D’abord, il faut que la matière vivante s’élabore. De l’état inconscient à l’état conscient, il y a des millions d’années. Tout cela est dans la base. Et lorsque la matière a atteint un degré assez élevé de complexité pour posséder un cerveau capable de raisonner, il y a un second palier. De ce second palier, naissent des âmes portant un plan primordial d’évolution.

C’est alors que l’on voit s’élever des hommes plus intelligents que les autres, et qui répondent mieux à des aspirations spirituelles.

C’est toujours ainsi, en montant de palier en palier, en raccourcissant le temps à chacun des paliers.

Lorsqu’un temps change, c’est-à-dire, lorsque le palier est réalisé, il y a un plan nouveau pour le palier qui suit. Ces plans nouveaux sont portés par des hommes qu’on appelle «Archétype».

C’est pourquoi, que l’on vous dit, que vous faites une race nouvelle, un homme nouveau par le fait même. C’est parce qu’il y a un palier de terminé. Il faut un autre plan ajusté au palier nouveau, et ce plan doit être créé et réalisé par des consciences. C’est ce que nous avons pu constater et apprendre dans le dernier thème abordé à savoir: «Archétype et paradigme».

Il faut donc au départ, dès l’origine de l’âme, que le plan soit contenu dans ce degré, et c’est le degré qui donne le plan à l’âme.

Sur ce nouveau palier, il y a des éléments supérieurs que l’homme doit assimiler:
* il y a des éléments de vie continue;
* il y a des pouvoirs se rendant presqu’à ceux de Dieu même;
* il y a un sens créateur illimité;
* il y a une énergie de communication sans limite.

Mais ces attributs doivent être vécus par le corps physique et non seulement par l’âme. Car une race nouvelle possède les deux entités. À remarquer qu’une race nouvelle, qui ne serait que spirituelle, ne pourrait donner naissance à une génération de chair vivante. Et comme c’est la chair vivante qui est le support de l’âme, il faut donc que l’archétype, qui est à la tête de ce palier, vive avec continuité.
À partir de cette race nouvelle, il se forme une génération qui la suit. Il faut donc, pour cet homme nouveau, un monde nouveau; un monde qui a ses mêmes vibrations et qui est fait selon son plan.
Il faut vivre ce palier nouveau; vivre ses attributs. Car chacun est libre, libre de continuer à vivre et à progresser dans ce palier ou bien de s’arrêter dans ce chemin, et de s’y fixer.

Expliquons ce que veut dire cette mutation désirée, et de quelle manière elle peut se développer dans l’être humain terrien.

La première chose est la conscience; est l’esprit de détachement, de service. C’est ce désir sans cesse renouvelé de l’amour de tous, de l’amour de son travail, du positif à trouver dans toutes choses, même dans ce qui semble être un malheur.

Il faut absolument suivre les lois cosmiques et universelles, sans effort. Qu’elles deviennent comme un réflexe de l’être.

Il faut que ces lois soient tellement bien ancrées dans la conscience qu’on pourrait ne pas les suivre car elles sont dorénavant intégrées chez l’homme nouveau.

Toutes ces conditions se réalisent avec le temps, avec le travail et de la maîtrise de soi.
* Il faut laisser l’âme diriger le corps;
* il faut laisser la raison diriger les instincts;
* il faut reconnaître le Créateur comme tel comme étant l’unité des choses du plus grand au plus petit;
* il faut être convaincu que tout vient de la pensée de Dieu et que tout se réalise dans la « réflection »;
* il n’y a pas de temps déterminé pour cela; c’est l’homme lui-même qui le détermine par son travail et sa compréhension;
* il faut, en dernier lieu, qu’aucune loi soit observée avec des efforts valables. Si elles demandent trop d’effort pour être observées, c’est qu’elles ne sont pas encore intégrées à l’être.

Et tout cela est nécessaire pour muter.

Cependant, il y a une compréhension de l’être physique dont la réalisation dans la chair n’est pas aussi sévère qu’elle paraît l’être dans les paroles. Pour que l’aspirant mute, il lui faut vivre une vie normale, sans faire semblant de rien. Il n’a pas à partir sur de grands principes et être intolérant. Il faut que tout soit naturel comme la loi naturelle l’est parce qu’inscrite dans l’être.
Le plus difficile a été pour le premier et nouvel homme de cette 6e race, Adéla. Il lui a fallu tout créer; tout imprimer en soi; tout subir; tout voir; tout graver sur papier. Il lui a fallu, tout simplement, mettre le cosmos devant soi et en soi. Mais maintenant que cela est fait, il est beaucoup plus facile aux aspirants-mutants d’y arriver.

Mais ne vous faites pas d’illusion: lors même que vous vous feriez croire que tout est naturel pour vous, si la réalité ne l’est pas, ça ne compte pas. On ne trompe pas les lois. Elles sont rigides tout en paraissant maniables. Elles sont droites en paraissant courbes dans certaines réalisations. La courbure d’une loi ne lui enlève pas sa droiture de composition.
Changement qui s’opère dans les êtres qui changent de race.

Trois choses importantes qui vont contribuer à vous faire mieux comprendre encore le changement qui s’opère dans les êtres qui changent de race, qu’ils aient une vie continue ou non.
* La première vérité est qu’il faut bien se convaincre de cela: qu’un changement de race ne se fait pas toujours par le canal de la vie continue. Cela dépend du plan que la personne porte en elle.

* La deuxième vérité est que la vie continue est réelle mais pas réelle dans toute son ampleur pour toutes personnes; il y a encore là des degrés d’évolution.

Une personne peut rallonger sa vie de 10, 20 ans, dépasser les 100 ans sans pour cela avoir une vie continue. C’est sa manière de vivre, de penser, qui peut rallonger sa vie. Elle peut aussi faire le plan de vie continue, mais elle peut bien aussi ne pas le compléter. Alors elle ne réussira qu’à rallonger sa vie. C’est déjà beaucoup.

* La troisième vérité est celle de l’échange entre les deux corps l’un spirituel et l’autre physique sans passer par la mort.

Le corps humain est un continuel lieu d’échange. L’échange des énergies, des éléments nutritifs, se fait sans cesse. C’est un continuel flot d’entrées et de sorties, d’assimilations et d’excrétions. Mais tout cela se fait selon des lois: biologiques, d’organisation organique, des goûts, de la pensée, de la conscience qui sait.

Prenons la loi naturelle telle qu’elle devrait être et exister dans le foetus maternel.

Parlons de notre nutrition, nos échanges et joignons-y l’observance des lois.

« Je mange tel aliment. Je sais que cet aliment est bon; qu’il est assimilable par le corps humain. Je décontracte mon système nerveux en étant gai, en étant optimiste, en étant plein d’espoir dans la vie.»
La nourriture que vous prenez, dans cet état d’esprit, est toujours bonne. L’estomac est fait pour digérer, et tout le système est fait pour assimiler. Si vous vous nourrissez dans cet état optimiste avec cette indifférence complète de la maladie qui pourrait être occasionnée par cet élément, tout l’échange se fait à la perfection, si, bien entendu, tout n’a pas été gâté antérieurement.

Même là, la conscience optimiste, et qui croit aux vraies lois, peut encore, avec le temps, réparer le foie qui assimile mal; l’estomac qui ne digère pas tout; les intestins qui se contractent mal.
À partir de là, admettons que tout a été soit tenu en bonne santé ou réparé par une vie à la conscience claire, nette; un système nerveux détendu et un élan de vie qui active l’énergie vitale dans les veines, dans le sang. En partant de là, où la maladie peut-elle se loger? S’il n’y a plus rien de déréglé, il n’y a pas de conséquences qu’un déréglage pourrait faire; il n’y a donc pas de maladie.

S’il n’y a plus de maladie, il n’y a plus que l’entropie qui dégrade peu à peu la matière et la vie s’allonge sensiblement. Tout cela est pour un homme ordinaire.

Ajoutons-y autre chose. Ajoutons-y un plan, c’est-à-dire, une conscience qui se forme sur un schème de pensée; sur des règles établies et ajoutons-y de la volonté, de la constance et du temps.
Maintenant, il y a un autre flot nutritif qui entre dans l’organisme: c’est un surplus au flot normal; c’est un surplus aux légumes, aux fruits, à la viande que vous mangez; c’est un surplus à l’optimisme que vous mettez à votre travail, à la joie.

Ce surplus donne une force nouvelle à tout ce que vous absorbez. Ce surplus est codé et le code est toujours le même. C’est une répétition, un leitmotiv continuel. Ce plan, ce code contient des forces. Il est fait d’une série d’énergies qui se fixent en une forme parce que consciente; parce que répétée et parce que voulue. Cette forme stable donne donc toujours la même force aux éléments nutritifs que vous absorbez. Il n’y a pas de défaillance un jour et de remontée un autre jour. C’est toujours la même chose; c’est un flot continu tel que codé et tel que vécu dans la conscience.

On vous donne toute la chaîne des actions et des réactions qui vous ferons transformer finalement tout votre corps dont les forces vitales naturelles auront été remplacées par des forces vitales supérieures.
Si on comprend bien cela, il n’y a pas de miracle. Si on comprend que dans le plan, on a chassé l’entropie et qu’on a mis à la place une énergie, qui au lieu d’être dégradante, augmente la vitalité, tout cela fait qu’il est facile de comprendre la transformation.

On a vu jusqu’ici la transformation physique, et comment elle se fait au niveau supérieur en vue d’une vie continue. Mais cette vie continue a un avenir. Si elle est continue, elle va agir; elle va travailler à l’évolution de l’Univers puisqu’elle a été constituée en ayant cette condition dans son plan.

Ce qui doit se dégager, à ce moment-ci, c’est que l’homme nouveau, mis en place consciemment, librement, volontairement, amoureusement, est un être dirigé par l’âme qu’il est d’abord et qui le dirige à travers les lois cosmiques, universelles et divines. Il est appelé à créer, de prime abord, un corps physique transformé aux quatre plans et est appelé à agir au sein de la réalité humaine dans un cadre d’utilité et de service pour celle-ci. Tous sont appelés à cheminer dans cette démarche évolutive et s’accomplir avec tout le potentiel des énergies et des lois qui les animent avec force et puissance.

L’homme nouveau est en latence pour le moment; il n’en tient qu’à vous de réagir et de le rendre effectif, ici et maintenant, pour un plus « être » à tous les égards. Le plan, la démarche est déjà établie; il ne reste qu’à s’y impliquer et se réaliser.

D’ailleurs, les connaissances transmises lors des différents thèmes présentés à ce jour dans le cadre de la formation, vous permettent de mieux saisir le rôle et le travail qui s’imposent si vous avez le désir d’évoluer dans le sens de ce pourquoi vous avez été créé à l’origine.

Adéla Tremblay Sergerie

Sélection des textes et italique: Aline Boulet, Serge Girard

Prochain thème abordé: « Le corps extensible »