Cette leçon est le prolongement du contenu de la leçon 9 présentée antérieurement. On prendra connaissance dans le texte qui suit que la conscience gagne à être développée aux différents plans de vie et se doit de prendre de l’expansion de façon ordonnée, réfléchie et orientée. L’homme ne peut continuellement se faufiler négativement en implorant son libre arbitre et par le fait même se voir évoluer. Sa conscience stagne et son évolution aussi. Cela a un impact sur l’ensemble qui se doit d’évoluer. Ce qui suit traduit une amorce de travail auquel l’homme devra se prendre en charge.
La manière idéale de développer sa conscience consiste, en premier lieu, à penser à chaque acte que l’on fait, à réfléchir, à raisonner au sujet des choses qui nous arrivent ou qui arrivent aux autres. Donc, la conscience se développe en faisant attention à tout.
Par exemple, vous pouvez vous dire en marchant: « Je marche, je cours; avant d’exécuter un travail, j’agis; je travaille à ceci ou à cela.». Si, en plus, lorsque vous effectuez un travail, vous faites attention à vos gestes; à la manière dont vous tenez un outil ou un instrument quelconque, vous développerez votre conscience presque au maximum. De plus, la technique employée à ce travail étant plus parfaite, elle se gravera davantage dans l’esprit et soyez sûrs que vous aurez un acquis.
Cette formule est toute simple, cependant cela est plus facile à dire qu’à faire. C’est toute une école que de s’habituer à être conscient dans ses moindres faits et gestes. Mais, peu à peu, cette habitude devient tellement ancrée dans l’esprit, que chaque acte s’accomplit naturellement; on n’a plus besoin de faire un effort pour y penser.
Il est bon aussi de s’habituer à analyser ce qu’on lit. Cette façon d’agir développe la logique, la déduction, la comparaison et, par le fait même, développe la conscience parce que tout ce qu’on lit s’inscrit dans notre cerveau sous forme de mémoire neuronique. Grâce au développement de la conscience, il est possible de ressortir de la mémoire neuronique ce qui a été imprimé et de s’en servir d’une manière utile et juste.
La conscience, comme la pensée, n’est pas concrète, elle est abstraite. Elle laisse un quelque chose qui rayonne de l’être et qui communique avec les différentes parties de la matière. C’est au moyen de la conscience que l’on peut sentir ou reconnaître les phénomènes qui nous entourent.
On est porté à croire que développer sa conscience est quelque chose de difficile et de compliqué; il n’en est rien. Tout au contraire, c’est en réalisant les choses les plus simples qu’on développe le mieux sa conscience.
Le moyen technique le plus sûr et le plus simple est toujours la répétition. Plus on répète une chose, plus elle devient automatique. Par exemple, un grand pianiste ou un grand mathématicien ont dû étudier pendant des années avant d’atteindre un tel degré de maîtrise. Il en est ainsi pour tous les actes de la vie. Pour acquérir une faculté d’une manière durable et pouvoir l’exercer sans aucun effort, il faut l’imprimer dans nos cellules par la répétition des mêmes paroles ou des mêmes gestes, selon le cas.
Si vous voulez, nous allons maintenant essayer une méthode de répétition. Nous allons graver dans les cellules nerveuses, le geste et la parole qui vont nous permettre de développer la conscience dans les gestes que l’on fait. Répétons donc ensemble ces phrases toutes simples, de préférence au rythme du métronome.
Répétons chaque phrase 3 fois.
«JE SAIS QUE JE VIS.»
«JE SAIS QUE JE PENSE.»
«JE SAIS QUE JE SUIS EN MARCHE DANS LE CHEMIN DE L’ÉVOLUTION.»
«J’ÉTUDIE MES GESTES LORSQUE JE TRAVAILLE.»
«J’ANALYSE LES CHOSES QUAND JE LES VOIS.»
Après avoir fait ces quelques exercices, il est certain que vous avez déjà un commencement de conscience que vous n’aviez pas.
On agit le plus souvent sans penser à ce que l’on fait; on est comme un automate. On regarde sans voir et ensuite on est embarrassé pour décrire un paysage que l’on a vu. Il ne faut pas se surprendre ensuite d’un manque de mémoire qui est la conséquence d’une incapacité à saisir ce que l’on voit par défaut de concentration.
La conscience ne consiste pas seulement à être éveillé; à sentir le froid et le chaud; cela consiste surtout à voir ce qui se passe autour de soi; à le retenir et en faire son profit.
Nous parlons ici de la conscience dans les choses matérielles; cependant, il est possible d’étendre cette conscience en y ajoutant la connaissance des lois cosmiques, universelles et divines.
Savez-vous que l’on peut développer sa conscience jusqu’à l’analyse des mouvements de notre corps? On y découvre de cette façon une masse d’informations qui, si on s’y arrête, peuvent élargir énormément la conscience. «J’ai conscience que mon sang circule dans mes veines et que ce sang est chargé des éléments nutritifs que j’ai donnés à mon corps. Je m’applique à entendre tous les mouvements de mon corps. Je suis conscient que je vois et ce que je vois a une forme et une couleur; je puis en faire l’analyse et en trouver l’utilité. Je suis conscient que tout mon être vit en harmonie avec les lois qui le régissent.»
Voilà, nous sommes encore dans la matière mais une matière vivante; une matière sur laquelle la pensée peut agir; une matière qui a son langage secret. Si on s’arrête à écouter le langage de notre corps, nous le trouvons bien expressif. Nous y découvrons une sagesse que notre intelligence seule ne trouve pas le plus souvent. Si on a une plaie, la sagesse de notre corps renouvelle les cellules et guérit cette plaie. Il y a une sagesse du corps qui est à l’avant-garde et qui répare, multiplie et refait ce qui se détruit.
Même dans ce domaine, la conscience qui se développe à analyser toutes les parties est déjà grande, et pourtant, elle ne s’exerce encore que dans la matière aux basses vibrations. Mais pour commencer, il faut entrainer sa conscience dans ces parties matérielles; c’est là qu’il lui est plus facile de s’introduire.
Si vous le voulez, faisons encore quelques répétitions pour bien graver dans notre conscience la sagesse de notre corps.
Répéter trois (3) fois chaque phrase.
«LA VIE QUI AGIT EN MOI ME RÉVÈLE DES LOIS QUI L’ONT FORMÉE.»
«JE SAIS QUE TOUTES MES CELLULES ONT UNE ESPÈCE D’INTELLIGENCE QUI LEUR PERMET D’AGIR SELON LE PLAN QU’ELLES ONT REÇU.»
«JE SAIS QUE MES CELLULES SE REFONT SANS CESSE ET QUE JE PUIS, SI JE LE VEUX, REMPLACER MES CELLULES NÉGATIVES PAR DES CELLULES POSITIVES.»
«JE SAIS QUE J’AI UNE ÂME INJECTÉE DANS TOUT MON CORPS VIVANT.»
Ce n’est là, bien sûr, que le départ d’un développement de la conscience qui, si on suit la route de l’évolution, n’a pas de limite. Car cette montée nous conduit à Dieu mais en passant à travers toute la matière de sa «Création».
Remontons d’un degré dans le chemin de l’évolution de la conscience.
Il faut savoir d’abord que la conscience est la résultante de la pensée et de l’âme qui l’inspire. La pensée est le moteur qui fait agir l’être. La pensée dit: « Va là! », et, si possible, le corps obéit. Mais la pensée n’agit pas seulement sur les gestes extérieurs de l’homme; elle agit dans les parties les plus intimes de son être. Ces parties les plus intimes de l’être sont les cellules et les atomes qui composent les cellules, ainsi que les chromosomes et les gènes qui en portent l’hérédité. La pensée agit sur tout ce qui a fait l’homme. On croit, le plus souvent, qu’elle n’agit pas sur les cellules biologiques. Détrompez-vous! Elle agit sur chacune des cellules et sur chaque cellule qui forme un organe. C’est elle qui forme le subconscient et elle agit sur l’hérédité que donne l’inconscient. L’hérédité nous donne l’instinct de notre race et les traits de caractère des parents; mais c’est la pensée qui rend ces instincts conscients de ce qu’ils sont. Vous avez l’instinct et l’appétit de manger; c’est une loi qui vient de l’hérédité de l’espèce. Mais la pensée peut agir sur cette loi; elle peut en régler le service. La pensée peut donc agir sur votre santé. Si elle refuse la maladie avant que l’organe soit trop atteint, la maladie ne pénètre pas. Si la pensée est positive, c’est-à-dire tournée vers l’optimisme, l’enthousiasme, la confiance et la joie de vivre, elle est positive; elle agit de même sur tous les organes. Il faut être conscient que l’on vit au positif. Il faut être conscient de ce qui est positif et de ce qui ne l’est pas.
Répétons encore quelques phrases pour mieux fixer cette vérité dans notre conscience.
«JE SAIS QUE MA PENSÉE AGIT SUR TOUTES LES CELLULES DE MON CORPS.»
«JE SAIS QUE LA JOIE ET L’AMOUR SONT LES PLUS GRANDS GUÉRISSEURS DES MALADIES QUE JE PUISSE AVOIR.»
«JE SAIS QUE MES PENSÉES S’IMPRIMENT DANS MES CELLULES; ELLES S’IMPRIMENT SI BIEN QUE MES CELLULES FINISSENT PAR LES VIVRE.»
«JE SAIS QUE MES PENSÉES SONT LES GRANDS MAÎTRES SPIRITUELS DE MON ÊTRE.»
Nous n’avons qu’effleuré quelques passages où l’on peut entraîner sa conscience à s’ouvrir devant la nature, et pourtant, que de choses n’avons-nous pas déjà découvertes! Ce chemin de la conscience n’a pas de bout; on peut même dire qu’il n’a pas de rebord tant il est large et long; tant il peut contenir de sujets et de capacités de s’ouvrir devant le nouveau.
Sortons de nous-mêmes et voyons ce qui se passe autour de nous et sur la planète. Notre conscience a, ordinairement, un champ très étroit. Elle ne se borne, la plupart du temps, qu’à soigner ses intérêts personnels et ceux de ses proches sans égard pour la justice; sans tenir compte de la logique, de l’égalité et du droit des autres à la liberté. C’est pourquoi il faut habituer son esprit à réfléchir; à comprendre ce qui se passe dans l’autre car tous les hommes, quoi que l’on puisse constater, sont tous faits de la même pâte. Tous les hommes possèdent une âme qui doit retourner à Dieu; ils possèdent tous des instincts; une intelligence plus ou moins grande; une possibilité de penser et de prendre conscience de ce qui les entoure.
Si les hommes se ressemblent tant, il est assez facile de comprendre le pourquoi de leurs agissements en dépit de l’imprévu de leurs gestes. Il faut donc prendre conscience que les hommes ont tous, à la base, les mêmes besoins. Ils ressentent tous le besoin de manger; d’avoir un toit; de se reproduire et d’aimer. Lorsqu’on a pris conscience de cette base qui constitue le caractère de l’homme, on oublie plus souvent notre intérêt personnel pour comprendre le besoin des autres.
Pour prendre conscience de tout cela, il faut s’intéresser à ce qui se passe; il faut lire; écouter et savoir analyser; mais le plus difficile encore c’est de bien juger. Les préjugés sont les plus fréquents dans la violation des lois. On est toujours prêt à juger l’autre; à lui prêter les sentiments que nous aurions eus à sa place; à oublier qu’il a, lui aussi, des nécessités qui doivent être comblées. Prendre conscience de tout cela, c’est prendre conscience de la planète elle-même de ses problèmes, de ses souffrances de toutes sortes et de ses guerres.
À qui la faute? C’est la faute, pourrait-on dire, de tout le monde; c’est la faute de chaque homme qui dégage du négatif, des pensées destructives, d’injustice, d’égoïsme, et qui sont la conséquence d’un manque d’amour et de compréhension.
La conscience, sur cette planète, aurait de la place à s’élargir presque à l’infini, mais notre intelligence n’est pas encore assez développée pour permettre à notre conscience de s’élargir à ce point.
Répétons encore quelques phrases qui nous montreront où il faut d’abord accrocher notre conscience pour la faire développer à la grandeur de la planète.
«JE SUIS CONSCIENT QUE LES AUTRES HOMMES ME RESSEMBLENT.»
«JE SUIS CONSCIENT QU’ILS ONT LES MÊMES BESOINS FONDAMENTAUX QUE MOI.»
«JE SUIS CONSCIENT QUE LES HOMMES APPARTIENNENT À L’ESPÈCE ET QU’ILS NE PEUVENT ÊTRE DÉTRUITS.»
«JE SAIS QUE MA PENSÉE PEUT AGIR TOUT DE MÊME SUR CES INSTINCTS SI JE SAIS LES SUBLIMER EN QUELQUE SORTE.»
«JE SAIS QUE JE DOIS PARTAGER MES BIENS AVEC LES PLUS DÉMUNIS.»
«JE SAIS QUE L’AMOUR FAIT PLUS DE BIEN QUE LA HAINE.»
«JE SAIS QUE TOUS LES HOMMES SONT MES FRÈRES ET QU’ILS ONT DROIT AU MÊME TITRE QUE MOI, AUX BIENS DE LA TERRE.»
On n’en finirait plus de répéter des slogans pour illustrer dans quel domaine notre conscience peut se développer.
Cette façon particulière de développer sa conscience n’est qu’une amorce en ce sens que celle-ci peut être développée à l’infini. L’homme vient de loin et sa conscience a évolué avec le temps tant dans le vrai que dans le faux. Il a cette responsabilité personnelle d’être garant de développer sa conscience d’une façon positive, constructive et évolutive. Il doit se retourner vers les lois qui régissent la vie et agir en conséquence afin de mieux cheminer dans la vie au quotidien.
Il faut apprendre positivement des actions que l’on pose afin d’ajuster sa conscience si essentielle au plein épanouissement de l’âme et du corps physique. Il ne faut pas perdre de vue que ce qui est à la base d’une évolution planétaire est le fait qu’il y a évolution d’homme. Plus cette évolution se fait positivement et consciemment, plus la planète en reçoit les bénéfices qui se prolongent vers le cosmos à l’infini.
Vous venez de toucher une infime partie de ce qui doit être mis en oeuvre personnellement pour développer votre conscience volontairement.
Adéla Tremblay Sergerie
Sélection des textes et italique: Aline Boulet, Serge Girard
À vous d’en connaître davantage en prolongeant cette lecture en référant au document suivant: « Méthode pour développer la conscience.» du même auteure.
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Prochaine leçon abordée: « Un des pouvoirs: l’autoguérison »
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