Pourquoi cherchons-nous le bonheur? Nous cherchons instinctivement le complément de ce qui manque à notre nature imparfaite. Bien entendu nous envisageons le bonheur de différentes manières. Mais, il ne faut pas oublier que l’intelligence peut faire dévier la motivation qui le rendra heureux. Alors, il ne le sera jamais suffisamment pour arrêter de le chercher si la motivation est faussée.
Parlons maintenant des éléments du bonheur.
Le bonheur est donc dans la vérité, dans la satisfaction de toutes nos tendances physique d’abord, ensuite intellectuelles et spirituelles.
Il y a la tendance physique.
La tendance au bonheur physique est la santé. Toutes les cellules réclament l’alimentation nécessaire à son identité parfaite. La preuve est inscrite même et d’une manière active dans toutes les parties de notre organisme puisque chaque cellule cherche à se compléter; à se réparer; à se reproduire s’il y a une faille à quelque part.
Vous vous faites une blessure, disons au bras. Le sang coule. Il se forme une plaie plus ou moins profonde. Qu’est-ce qui arrive? Les cellules se mettent au travail. Elles se réparent; elles se reproduisent pour combler la déficience causée par la blessure en lui enlevant de la chair et de la peau. Qu’est-ce que les cellules font? Elles cherchent le bonheur par le complément de ce qui leur manque. Toute la mémoire, inscrite dans chaque cellule, se met à l’oeuvre pour ne reproduire que ce qu’elle a perdu. La chair restera chair. La peau restera peau.
S’il en est ainsi de la nature physique, la partie la plus inférieure de l’être, peut-il en être autrement dans sa partie moyenne?
Il y a la tendance intellectuelle.
Cette partie moyenne est composée du système nerveux central, autrement dit, du cerveau.
Où est donc le bonheur pour les cellules nerveuses du cerveau? Il est dans la fonction naturelle du potentiel de chacune de ses cellules.
Il est dans l’activité normale inscrite dans l’homme, depuis le premier qui eut une âme dans l’Univers.
L’action de ses neurones est de se ramifier, de communiquer, de puiser à même leur potentiel l’énergie qui sommeille et qui donne à l’homme des pouvoirs presque surhumains.
La logique nous dit: lorsqu’il y a un potentiel en quelque part, c’est que ce potentiel doit être développé et que ce développement fait partie du plan de l’évolution.
Tous les actes, qui contribuent à donner le bonheur réel des cellules du corps physique et des cellules nerveuses de l’intelligence, sont donc positifs. De cette constatation, doit-on en conclure que l’homme est fait pour être heureux? Entendons-nous bien sûr ce grand mot qui cache toute une manière de vivre, d’agir et de penser.
Le bonheur réel, c’est-à-dire basé sur ce que nous sommes, est l’accomplissement des potentiels qu’il y a en nous: le potentiel de la santé, le potentiel du développement de l’intelligence; le développement de ces potentiels de bonheur donne des actes positifs:
– il donne la joie d’évoluer;
-il donne la plénitude de la santé;
-il donne le bonheur de satisfaire au désir de connaître;
-l’homme sent grandir en lui son désir de vivre, sa joie d’exister;
-il aime alors la nature;
-il aime ses frères;
-il travaille dans le but de solidarité avec les autres;
-il travaille dans le but de se réaliser lui-même en mettant en application ses qualités intellectuelles.
Vivre au positif, c’est vivre en oubliant ses inquiétudes, ses peurs souvent imaginaires.
Jetons un coup d’oeil sur le bonheur et la loi.
Le bonheur est indéfinissable. On ne peut y appliquer une étiquette identique pour tous. Cependant, il est basé sur des éléments universels. Lorsque Dieu mit en action son plan créateur, il y inséra son amour divin. L’amour de Dieu est contenu dans les lois qui régissent l’Univers.
Ces lois sont constituées de tous ses attributs. Le respect de ces lois assure donc le bonheur tel qu’il doit être pour la créature que nous sommes puisqu’elles sont faites d’amour divin.
Qu’est-ce donc que la miséricorde de Dieu? Son amour est à la base certainement, mais sa miséricorde est aussi dans les lois, puisque la matière peut se réparer lorsqu’elle est détruite ou blessée; puisque le négatif que nourrit l’homme peut se changer en positif. La miséricorde de Dieu est donc dans les lois compensatrices.
L’être doit se conditionner.
Revenons maintenant aux éléments du bonheur. Si vous avez une machine dont le moteur tourne au moyen d’un assemblage de roues, la machine fonctionnera bien aussi longtemps que les roues resteront intactes; qu’elles seront bien lubrifiées et qu’elles possèderont toutes leurs dents. On peut dire alors que la machine est heureuse puisqu’elle remplit ses fonctions dans un état parfait.
Que dire alors du fonctionnement d’un être vivant animé par une âme immortelle? La structure d’un être vivant, conscient, est complexe tout en étant simple dans son ensemble. La complexité réside dans l’individualité du corps physique par rapport à l’hérédité parentale. Elle réside aussi dans le cerveau aux milliards de neurones qui agissent tous ou qui devraient agir tous en synergie.
Le cerveau est donc d’une complexité extrême que l’intelligence humaine, telle que développée aujourd’hui, ne peut comprendre parfaitement. La complexité se trouve aussi dans le plan d’évolution de l’âme, car chaque homme a une âme bien à lui, unique.
La complexité se trouve donc dans tout cet ensemble physique, intellectuel et spirituel qui doit fonctionner en harmonie.
Où est donc alors la simplicité? La simplicité est dans les lois universelles qui doivent être respectées par tous. La simplicité est aussi: dans la même fin pour chaque âme; dans le même but à atteindre; dans le même sommet où elle doit se rendre; sommet qui rejoint son lieu d’origine.
Le bonheur est fait pour l’homme puisque ce bonheur, pour qu’il puisse mériter ce titre, doit être conscient et doit répondre à la constitution profonde de l’homme.
En conclusion, le bonheur est donc la résultante du respect des lois qui régissent notre corps, notre intelligence et notre âme.
Le bonheur est la satisfaction profonde de nos tendances. Nos tendances sont la résultante des éléments qui nous composent. Les éléments qui nous composent sont structurés selon un plan divin. Le plan divin est celui qui a présidé à toute la création.
Ce qui revient à dire que le bonheur est possible si on obéit au plan initial de Dieu.
Compilation et rédaction: Yves Rancourt
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