À l’intérieur de ce thème, nous aborderons deux sujets auxquels beaucoup de gens s’interrogent. À la fin de notre vie présente, aurons-nous accompli suffisamment d’actions constructives, positives et évolutives afin d’atteindre la finalité du plan de l’âme que je suis, en tenant compte de l’objectif ultime de ce pourquoi je suis né? Aurais-je acquis suffisamment de savoirs, de connaissances sur les réalités physiques, intellectuelles, psychiques et spirituelles de ce qui se rattache à la vie et de ce qui la compose humainement, planétairement, universellement entre autres? C’est à considérer avec pleine conscience. Dans un premier temps, explorons simplement ces deux aspects un peu particuliers.

La réincarnation

Amis, comment voyez-vous votre âme?Pourquoi a-t-elle été créée? Pour informer un corps de chair.

Car le corps de chair disparaît et devient de la poussière. Qu’est-ce que le corps de chair a à faire avec une âme agissante, qui fait naître dans son esprit des remords, des inquiétudes, et qui lui pose des interminables questions?

Qu’est-ce que ce corps a à faire avec cette entité en couleurs, ou que s’il meurt, il ne lui demande plus rien. La question posée demande, naturellement, une réponse.

L’âme est un esprit, mais évolutif; elle est partie de l’Île Centrale (Île du Paradis), sous la forme d’un filet de lumière violet-pâle; elle est partie sans retour, à moins d’y revenir glorieuse; le départ est irrésistible, et l’aventure doit se dérouler jusqu’au bout.

L’Île Centrale (Île du Paradis)est une Île de beauté et d’une grandeur impossible à saisir par l’intelligence humaine actuelle. Elle est la source de l’énergie divine.

On est parti de ce lieu nous, âme agissante, avec le devoir de s’accomplir aux quatre plans à savoir : physique, intellectuel, psychique, spirituel et acquérir cette conscience consciente à caractère universel. Il est de mise que pour s’inscrire dans les mondes créés, l’âme agissante doit s’associer à un support physique, pour un certain temps, et se permettre d’explorer, découvrir, exploiter, comprendre, s’approprier, agir, intégrer et manifester les savoirs qui émergent de la Création. C’est un long périple auquel on sera lié pour une bonne longueur de temps avant d’atteindre à nouveau cette grande Île.

Prenons maintenant un enfant qui naît; il a une âme.Disons que cette âme vient tout droit de l’Île Centrale. Elle n’est qu’une petite lueur, à peine vivante, et pourtant elle ne doit retourner que comme un astre lumineux.

L’enfant grandit. Il a six (6) ans. Il n’a pas fait grand-chose pour allumer cette petite lueur. Il devient adolescent. Qu’est-ce qu’il fait pour faire évoluer son âme? Il a joué et étudié, tant bien que mal, et à son évolution, il n’y a pas pensé une minute.

L’adolescent atteint 25 ans; il se marie ordinairement. Il a le souci de faire vivre sa famille; il travaille tant bien que mal, souvent en maugréant, en se révoltant et en étant négatif. Qu’est-ce qu’il fait vraiment pour que son âme devienne un astre lumineux? Cette âme, elle se débat; elle essaie, par différents moyens, d’inspirer son support; elle est prisonnière de cette chair inutile qui est libre de ses mouvements, de ses actions et de ses pensées; elle-même est bien faible; elle est à peine née, elle n’a pas grandi.

L’homme atteint 60 ans. Qu’est-ce qu’il a fait pour faire évoluer cette pauvre âme?

Il a travaillé, mais le plus souvent le sentiment était le même. Il aimait sa famille; il a travaillé pour elle; mais de son âme, le plus souvent, il ne s’en est pas occupé. La mort vient; le corps se refroidi, et l’âme est obligée de quitter les lieux. Que va-t-elle devenir?

Elle est restée une auréole. Son départ de l’Île Centrale est sans retour avant une évolution complète de celle-ci. Elle va, comme je l’ai dit, dans une planète architecturale de transition. L’âme, il faut le comprendre, ne s’engage dans la montée du paradis, que lorsqu’elle est adulte.

Qu’est-ce qu’une âme adulte?

C’est une âme qui a évolué au moyen de son support, valeureux causeur, en choisissant ce qu’il fallait pour grandir, car l’évolution ne se fait que consciemment. Pas de conscience, pas d’évolution.

L’être qui vit dans une ignorance complète de l’âme qui l’habite et qui, par le fait même, ne peut faire rien pour la faire évoluer, cette âme n’évolue pas. Il faut des générations avant qu’elle n’évolue, si elle a le malheur d’avoir pour support un corps dans un milieu où la question de l’âme n’existe pas.

À partir de cette grande vérité, il faut admettre, et cela sans contestation, que l’âme doit se réincarner, s’approprier un nouveau corps de chair afin qu’elle puisse évoluer en conscience ; et lorsqu’elle est adulte, si elle l’est encore, c’est qu’elle veut servir. Voilà pour la question de la réincarnation.

Pourquoi l’évolution d’une âme? Pourquoi cette création d’un esprit qui a besoin d’évoluer comme des êtres de chair? Je veux l’expliquer: l’homme est le trait d’union entre la matière et Dieu. Si l’homme est ce trait d’union, sa vie animale ne pourrait suffire, lors même que ses milliards de neurones pourraient inventer des choses matérielles.

Il fallait donc un élément capable de faire ce lien. Cet élément, c’est l’âme. Voilà pourquoi Dieu a créé l’âme.

Voilà pour ce qui est des grandes lignes touchant particulièrement cet aspect de la vie. Jetons maintenant un coup d’oeil en ce qui concerne la résurrection, autre aspect qui occupe régulièrement nos pensées et qui demande réflexion…et peut-être implication.

La résurrection

Le corps n’est que le support de l’âme. Il n’est pas particulièrement spécifique. Ce qui le rend spécifique est l’âme qui l’agite, car biologiquement tous les corps physiques se ressemblent au point que l’homme de science peut en étudier toutes les parties, et que ces parties sont les mêmes pour tous. Cependant, la réaction de chaque corps est différente. C’est donc l’âme qui différencie davantage le corps de la génétique.

Que veut dire la résurrection de la chair prononcée par le Christ lui-même?

La résurrection de la chair est l’âme qui se réincarne dans un autre corps. Cela sur le plan individuel. Sur le plan collectif, tel que décrit par les livres sacrés, la résurrection des corps est un degré d’évolution d’une humanité; une évolution qui change le champ vibratoire de l’être. C’est un nouveau monde tout comme il est annoncé lorsque la Terre se renouvellera.

Aujourd’hui, j’ai la charge de vous décrire la mort physique sans perdre la vie biologique.

D’abord, expliquons ce qu’est le physique. Le physique est composé de cellules vivantes renouvelables.

Sur un deuxième palier, il est constitué d’une mémoire intérieure qu’on appelle subconscient.

Sur un autre palier, il est composé d’un corps vital qui contient en miroir tout ce que le corps physique contient. On appelle aussi ce corps physique vital la mémoire psychique inférieure.

Il y a ensuite la vie biologique, c’est-à-dire, la vie intime des cellules composées d’atomes.

À la mort physique, les cellules vivantes ne se renouvellent plus; le subconscient se tait, et le corps vital se détache pour poursuivre son destin dans un autre espace.

Il est bon de noter, à ce moment-ci, que lorsque l’âme a atteint un niveau d’évolution suffisamment avancé, celle-ci s’engage, avec la volonté du support, à mettre en place un corps physique renouvelé afin qu’elle puisse continuer son évolution vers un autre palier de conscience. Voyons comment Adéla, dans le texte qui suit, traduit cette métamorphose.

Mais il reste la biologie, c’est-à-dire, la vie de l’atome qui, elle, ne meurt pas. Un atome est toujours actif, qu’il soit dans un corps ou dans un autre. L’atome est la vie profonde de la matière. S’il y a une énergie supérieure qui arrive au corps biologique, elle redonnera l’activité multiplicatrice à l’atome et l’atome la communiquera aux cellules formées de chromosomes et de gènes. Alors, le corps physique se détériorera, mais la partie détériorée sera remplacée par les éléments que formeront les atomes animés par l’énergie supérieure. La poussée de vie supérieure détruira peu à peu le corps physique ainsi que tout ce qu’il contient comme le subconscient et la mémoire inférieure ou le psychisme inférieur ou le corps vital. Le vide ne se fera jamais puisque la cellule énergétique nouvelle remplacera celle qui meurt.

C’est ainsi que votre mort physique (la transformation) se réalise sans mourir biologiquement.

Si la biologie est vivante, et nourrie par une énergie supérieure, elle refait ses cellules; donc elle donne naissance à une nouvelle vie dans un corps nouveau. Mais tout cela se fait en douceur.

Cependant, un jour vient où la formation est finie. Le corps possède donc toutes les qualités de l’énergie supérieure.

J’ai la charge de vous donner comment un corps physique disparu peut agir dans un corps biologique renouvelé.

Un corps physique humain de la planète Terre a une norme d’énergie vitale qui se tient à peu près toujours dans les mêmes degrés. Mais, si ce corps physique ne se dissous pas dans son entier, il reste un germe de vie que les atomes, en puisant dans l’énergie supérieure, feront germer de nouveau. Mais ce germe n’est plus le même. L’ADN est encore de l’ADN mais un ADN cosmique, c’est-à-dire, possédant une puissance de vie et de multiplication supérieure à l’ADN du corps physique de la planète Terre. Ce corps est donc un corps physique cosmique.

Dans l’homme muté, l’homme nouveau, l’activité des atomes directeurs de la cellule demeure à cause du plan qui permet à une énergie supérieure d’y pénétrer. La nouvelle activité attire la nouvelle énergie vitale. Le code génétique est suffisamment élevé pour activer l’activité humaine.Un corps physique cosmique n’est pas un corps énergétique. C’est un corps de chair et de sang, mais une chair et un sang nourris par l’énergie de la sixième dimension mise en place par les six (6)corps énergétiques (voir Formation-Leçon 29:«Corps extensible»), et que les voies respiratoires ne peuvent respirer une autre énergie que celle-là.

Si le corps physique cosmique ne respire que l’énergie de la sixième dimension, c’est-à-dire l’énergie qui l’a formé, il est toujours dans un mouvement de rotation qui n’a pas de fin. C’est un cercle éternel puisque l’énergie de la sixième dimension ne peut se détruire.

L’air de la Terre, en entrant dans les voies respiratoires, n’agit que pour donner la vie. Elle n’agit que pour servir de catalyseur à l’énergie supérieure, car le corps physique cosmique a toujours besoin d’oxygène, mais l’oxygène de l’air de la Terre est purifié par l’énergie supérieure qui le suit.La nourriture est un catalyseur pour porter l’énergie supérieure. L’énergie supérieure, en se greffant sur la nourriture terrestre, lui donne tous les pouvoirs nourriciers nécessaires à la vie physique cosmique du corps. La nourriture nourrit le corps physique; l’énergie supérieure nourrit le corps cosmique. Donc, les deux réunies nourrissent le corps physique cosmique.

Voilà pour le moment. Il en reste beaucoup à dévoiler en ce qui concerne le travail à accomplir afin de réaliser cette grande transformation, cette résurrection attendue.

Adéla Tremblay Sergerie

Sélection des textes et italique: Aline Boulet, Serge Girard

Prochain thème abordé: « LES HOMMES ET LES DIMENSIONS »