Cette leçon présentera certains aspects concernant divers constituants qui touchent l’Univers. Cet Univers est meublé par des sources d’énergies, de matière, d’intelligence et de conscience entre autres. Ce qui suit, vous en identifiera quelques-uns.
LES PLANÈTES.
Un système solaire est composé d’un soleil et d’un certain nombre de planètes qui orbitent autour de lui. Il y a longtemps que les hommes ont découvert cette réalité.
Cependant ces planètes n’ont pas toutes le même lien entre elles quoique composées de matériaux semblables; elles diffèrent par la quantité des uns et des autres. Car la matière, cette agglomération d’atomes, change de propriété dès qu’il y a une différence dans sa structure. Les planètes sont des corps sans lumière. Elles reçoivent leur chaleur d’un astre plus ou moins éloigné; ce qui détermine en partie le développement de la vie.
La vie peut se développer dans les milieux divers, quoique les températures modérément chaudes soient de beaucoup les plus favorables; cependant cette condition n’est pas indispensable pour qu’elle puisse naître et évoluer normalement.
Il y a des planètes, éloignées de leur soleil, qui possèdent dans leur masse des sources thermales et des métaux qui dégagent une chaleur suffisante pour faire éclore la vie, l’entretenir et la développer. Il peut arriver qu’un astre, en dehors d’un système solaire, réchauffe les planètes situées à la périphérie de ce système.
Il y a des mondes apparemment trop chauds pour que la vie puisse y naître. Et pourtant, elle se développe à un rythme normal et parfois même elle évolue rapidement comme une fleur en serre-chaude. Ces planètes ont ordinairement une atmosphère très dense qui arrête la trop grande pénétration des rayons solaires et possèdent un système intérieur qui refroidit le sol.
La vie peut donc se développer dans bien des milieux qui, selon les critères de nos hommes de science, sont inaptes à atteindre ce degré ultime de l’évolution de la matière. Ces corps sombres atteignent parfois une masse énorme. Ils sont alors lents à se refroidir et à se modeler de manière à devenir propices au développement.de la vie.
Ordinairement, ces énormes planètes ne possèdent pas, en quantité suffisante, les éléments indispensables pour l’éclosion de cellules vivantes; par contre, les mondes peu volumineux se refroidissent trop vite pour que l’évolution de la matière puisse atteindre également le degré de la vie. Les planètes ne sont donc pas toutes propices au développement des cellules vivantes. Mais dans l’immensité cosmique, des pléiades de mondes sont habités ou habitables quand le temps les aura modelés assez finement pour contenir non seulement une vie inférieure, mais évoluante jusqu’à la conscience humaine.
L’ÉNERGIE CONSTRUCTIVE.
La matière ne se condense pas au hasard. L’énergie primaire forme des courants spécifiques pour répondre à tous les besoins de la création. Le plan des éléments, que l’énergie constructive doit édifier, est contenu dans chacune de ses cellules; elle sait quelle partie construire ou réparer; tout comme le corps humain le sait, en refaisant ses cellules toujours sur le même plan. Les nouvelles cellules d’une blessure ne sont-elles pas exactement du même modèle que celles qui sont détruites?
D’ailleurs cette énergie constructive est présente partout dans chaque atome du cosmos. Elle est l’instrument et le matériau de tous les corps créés.
Les métaux n’existeraient pas dans le sous-sol s’il n’y avait pas une force qui assemble les divers éléments, qu’un grand nombre de courants traversent, en une matière distincte et pouvant servir à des fins supérieures.
L’énergie est une émanation de Dieu. Toute matière s’est formée dans ce rayonnement. Peut-on imaginer que cet immense Univers, si bien structuré, soit dû au hasard ou à la seule force de l’évolution? Mais en remontant à l’origine des choses, il a bien fallu un premier grain sur lequel le hasard ou l’évolution a pu commencer à se mettre en mouvement. L’hypothèse du hasard est tellement illogique qu’aucun homme intelligent et sincère ne peut la soutenir.
L’énergie constructive est donc l’élément dont se sert Dieu pour étendre sa création et la faire évoluer vers des formes plus fines et plus parfaites. La matière est en perpétuel mouvement mais elle ne tourne pas à vide. Chaque seconde ajoute quelque chose à sa transformation que nos yeux humains ne peuvent analyser sûrement. Mais l’évolution avance souvent en détruisant des structures pour en reconstruire d’autres plus parfaites et mieux adaptées au milieu.
L’énergie constructive, comme son nom l’indique, construit. C’est le souffle de Dieu qui se prolonge dans le cosmos. C’est sa puissance qui ne cesse de se manifester. C’est son amour qui polit son œuvre, qui l’étend et l’étendra sans limite, puisque cette puissance et cet amour sont ceux d’un Dieu, dont l’acte créateur ne peut s’arrêter.
L’ÉNERGIE VITALE.
La vie de la matière est un échange d’énergie cinétique et d’énergie spirituelle. La vie est de l’Énergie divine imprimée sur des atomes dont est constitué tout élément du cosmos.
L’énergie spirituelle contient dans ses cellules des principes immortels qui permettent la reproduction du Modèle sur lequel est greffé le premier mouvement vital. La reproduction est fidèle, mais dans un champ aux limites extensibles, où l’expansion d’un développement vers un plus être peut se produire.
Le schéma est constitué de pellicules dont chacune porte le plan de l’étape que doit franchir l’être vivant, tout en ayant le pouvoir de faire un choix pour survivre dans le milieu où l’évolution d’autres êtres vivants le menace de destruction ou que les conditions de sa planète l’obligent à transformer ses moyens de défense.
Il y a des espèces d’êtres dont le schéma possède peu d’étapes à franchir pour atteindre le sommet de leur développement; c’est qu’ils doivent rester à ce degré pour équilibrer la sphère où abonde une vie végétale et animale dont les éléments doivent se compléter pour réaliser le grand plan de l’Univers.
Le principe de Vie ne peut être créé par des intelligences, si grandes soient- elles, puisqu’il ne peut naître que d’un Être supérieur qui possède lui-même la Vie immortelle et l’omniscience qui doivent présider à cette structure merveilleuse de la Vie.
L’analyse de la cellule vivante peut être faite jusque dans ses plus petites parties; mais on ne découvrira jamais l’Énergie vitale, impalpable; celle-ci imprégnant toute vie, non seulement à l’origine, mais fournissant sans cesse les éléments pour l’entretenir et pour faire évoluer l’être jusqu’à son plein épanouissement.
L’Énergie vitale est l’acte de Dieu en permanence qui transmet son pouvoir créateur à la chaîne sans fin d’êtres issus de son émanation. Dieu est unique mais l’Énergie qui s’en dégage a des propriétés diverses en perpétuelle création. La matière se fait, se transforme, se répare, mais en puisant toujours dans cette masse d’énergie qui lui fournit les éléments nécessaires à ses constructions.
Dieu crée donc tout. La matière, qu’elle soit inanimée ou vivante, est toujours le produit de cette Force unique, propulsive du mouvement et génératrice de Vie matérielle et spirituelle.
LES BALBUTIEMENTS DE LA VIE.
Nous avons vu ce qu’était la vie: l’énergie spirituelle unie à l’énergie cinétique qui recouvrirent des atomes d’une fine pellicule programmée pour le développement d’éléments primaires, bases de toute vie. Dès cet instant, l’évolution était en marche.
Les premiers foyers de vie étaient dispersés en quelques endroits de la Terre, là où le courant d’énergie spirituelle avait touché la planète. Ce courant de Vie circule dans tout le cosmos; lorsqu’une sphère est suffisamment évoluée et qu’elle contient les éléments nécessaires au développement de la vie, il s’en dégage une énergie qui entre en harmonie avec celle du courant vital. Les deux s’unissent. Le germe de Vie est semé. Puis, après bien des obstacles où cette vie est menacée de s’éteindre, elle réussit à s’étendre et à prendre racine dans les endroits les plus propices du globe.
Les premiers éléments ne furent d’abord que des particules non assemblées cherchant, comme un atome amputé d’électrons, à se compléter. Lorsque l’union est faite, la pellicule codée commença à développer son plan. Développement lent, incertain, perturbé par l’état primitif de la planète. Mais l’énergie vitale y pourvut pendant de longues périodes jusqu’à l’enracinement profond de cette vie qui envahira plus tard toute la Terre.
L’eau fut le milieu où l’énergie vitale pouvait réussir à faire germer la vie, car elle contenait en suspension les compléments nécessaires à sa germination. Une cellule fut d’abord formée; elle était déjà une merveille de complexité, possédant une structure sur laquelle s’élèvera l’énorme monument de la vie et qui ne cesse de monter depuis des milliards d’années.
Cette première brique avait la propriété de se reproduire en respectant le schéma original. Ces cellules primitives, tout comme celles de notre organisme, se différencièrent en une multitude d’espèces, créant ainsi le règne végétal et le règne animal qui aboutit à l’homme.
Cette vie, dans ses balbutiements sur une planète en transformation, avait besoin d’une énergie constructive toujours présente pour réparer les blessures qu’elle recevait de tous côtés: les bouleversements du sol; les périodes glaciaires et de pluie qui durèrent toute une époque.
Mais quand l’énergie vitale fait prendre racine à la vie, elle a assez de puissance pour l’entretenir, ne fût- ce que sur des petits coins de planètes échappés aux cataclysmes et aux climats rudes d’un monde nouveau.
LES RELATIONS DE L’HOMME AVEC LE COSMOS.
Quand l’homme regarde autour de lui, il a l’impression que seule l’atmosphère qu’il respire pénètre en son être; que les gens qu’il coudoie ne le touchent que superficiellement et qu’en s’isolant il se débarrasse de toute influence autre que l’air qui le fait vivre.
Et pourtant, si l’homme pouvait voir la masse d’énergie qui l’entoure, il en serait effrayé car il se demanderait si toutes ces ondes lui font du mal ou du bien. Cet océan d’énergie vient du cosmos. Elle est en harmonie avec l’homme si celui-ci a une attitude positive, s’il respecte la loi naturelle, c’est-à-dire les lois de nutrition dont son organisme a besoin, les lois morales qui bannissent de son esprit la haine, la vengeance, l’injustice, l’égoïsme, les lois intellectuelles telles que la connaissance, le raisonnement, la volonté, la maîtrise de soi.
Un homme équilibré évolue sur les principaux plans des activités humaines. Il est alors en harmonie avec l’énergie qui le pénètre. Cette énergie est l’élément d’où est sortie la matière; qu’elle soit sous forme d’atomes cherchant à s’unir à d’autres atomes; sous forme d’astres lumineux; de corps froids que seules des pierres arides recouvrent, jusqu’aux planètes habitées par des êtres intelligents et à l’homme lui-même.
La matière est donc de l’énergie. Et l’énergie alimente sans cesse la matière qu’elle a créée, mais selon les lois universelles qui, si elles sont violées, établissent un désordre qui est néfaste à l’homme, puisqu’il provoque des troubles organiques, des perturbations de l’esprit. Le jugement est faussé; la logique est amoindrie et le sens moral perd de sa rectitude.
L’homme, amputé ainsi de ce qui fait sa dignité, perd sa sérénité, sa joie de vivre. Il est malheureux. Son évolution normale est compromise. Il est trop souvent dans une impasse d’où il lui est difficile de s’échapper.
Si l’homme voyait les différents courants d’énergie qui influence le lieu qu’il habite; les choses qui l’entourent comme les arbres, l’eau, les animaux, etc., il comprendrait son union avec le Tout, ce que nul être si puissant soit-il, ne peut s’y soustraire.
Mais cette influence est extrêmement constructive, si l’homme vit en accord avec les lois qui régissent toutes choses. Sa nature profonde le pousse vers l’évolution. Le fixisme est anormal et brise l’harmonie entre l’homme et les grandes lois cosmiques.
LE DESTIN DE L’HOMME.
L’évolution a conduit l’homme dans une sphère d’où il ne peut plus s’échapper. Il lui faut donc se plier à son état d’HOMME. L’âme qui l’habite est immortelle. Elle doit gagner volontairement le degré d’évolution qui la conduira à son lieu d’origine, d’où elle est partie, c’est-à-dire près de son Créateur. L’homme est l’instrument d’évolution de l’âme : il est sa conscience, sa liberté, sa volonté. Elle est prisonnière d’un corps physique plus ou moins évolué. Elle est soumise à une intelligence souvent médiocre… Mais alors, qui est nécessaire à l’autre?
Le corps mortel meurt. Il est détruit sans espoir de retour. Son intelligence, s’il n’avait pas d’âme, n’aurait pas les préoccupations de connaître; de se personnaliser; de fonder une société qui devra progresser indéfiniment. Il travaillerait donc sans espoir de continuité.
L’homme, pour vivre physiquement pendant «x» années et disparaître à jamais, n’aurait pas besoin d’âme; mais alors il ne serait pas un homme tel qu’on l’entend. C’est donc l’âme qui a besoin du corps. C’est donc elle qui fait qu’un homme soit un homme, l’être supérieur de la création. L’âme et le corps ne font qu’un. Et les obligations de l’homme sont de faire évoluer la partie la plus noble de son être. Son destin n’est pas celui de son corps mais de son âme. Il est immortel et aucune puissance ne peut lui enlever ce privilège à moins qu’il le veuille lui-même en violant toutes les lois divines.
La vie future de l’homme, dépouillé de son corps physique, est destinée à l’immortalité. Il doit donc, à l’aide de son intelligence, faire évoluer son âme en respectant les principes d’harmonie universelle, c’est-à-dire en répondant à l’appel de son âme qui se manifeste par le besoin d’aimer; de croire en un être puissant et bon; de se donner à quelqu’un ou à une œuvre qui améliorera le bien-être de la société.
La pitié, l’entraide, la miséricorde font partie des aspirations humaines, ainsi que celles de créer de la beauté et de laisser son empreinte sur quelque chose de valable. Ces aspirations n’appartiennent qu’aux êtres intelligents, supports d’une âme qui emportera avec elle les œuvres qui l’ont fait évoluer suffisamment pour lui permettre de continuer seule son ascension jusqu’à sa demeure éternelle. L’homme est donc le mécanisme qui permet à l’âme d’agir dans un domaine matériel où elle peut trouver son obéissance aux lois divines qui régissent le cosmos.
En résumé, l’homme est un homme parce qu’il a une âme. Il est l’âme matérialisée, en quelque sorte, dans un organisme vivant, doué d’intelligence, de conscience et de volonté libre. Voila le haut destin de l’homme.
Adéla Tremblay Sergerie
Sélection des textes et italique: Aline Boulet, Serge Girard
NOTE: document suggéré pour compléter cette démarche: « L’UNIVERS»
Prochain thème abordé: « Dieu et le Christ »
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